Comment mesurer la qualité de l’air chez soi?

16 septembre 2021

Pendant la saison chaude, les fenêtres de notre demeure sont très souvent ouvertes et nous passons beaucoup plus de temps à profiter du beau temps à l’extérieur. C’est rarement pendant cette saison que nous nous préoccupons de la qualité de l’air intérieur. Comme la saison froide, va irrémédiablement revenir et avec elle, l’augmentation du temps passé à l’intérieur, il deviendra tout à propos de se questionner sur la qualité de l’air que nous respirons. Comment mesurer la qualité de l’air chez soi? L’article de blogue suivant vous donnera quelques pistes pour respirer en toute quiétude chez vous.

Des indices d’une qualité de l’air déficiente

Certains indices peuvent nous mettre la puce à l’oreille en matière de qualité de l’air. En effet, les yeux qui piquent voire qui pleurent, la gorge qui gratte, brule ou semble irritée, la peau qui pique sont tous des symptômes qui peuvent vous alerter. Bien que ces symptômes puissent avoir d’autres causes que la mauvaise qualité de l’air, cette raison ne doit pas être écartée si rapidement.

Appeler un expert

Si vous avez un doute sur la qualité de votre air intérieur, il est important d’appeler un expert pour faire le point sur la situation. Il pourra alors faire, avec vous, la visite de votre domicile en inspectant chacune des pièces (ventilation, mobilier, chauffage, revêtements de sols, murs et plafonds). Il s’informera de vos habitudes de vie, des travaux effectués dans les derniers mois ou actuellement en cours. Il mesurera ensuite le niveau de polluant biologique, c’est-à-dire les acariens, les moisissures, les allergènes d’animaux, les plantes, etc. en plus de mesure les niveaux de polluant chimique comme les composés organiques volatils (COV), le formaldéhyde, etc. Cette évaluation permettra d’avoir un portrait clair et fiable de la qualité de votre air intérieur et vous donnera une idée précise des mesures à prendre pour remédier aux éventuels problèmes détectés.

Mesures préventives

Plusieurs mesures préventives peuvent être mises en place pour améliorer la qualité de son air intérieur. Par exemple, il est conseillé de limiter l’humidité. En effet, une humidité excessive entraine le développement des acariens, des moisissures et des bactéries. Pour ce faire, pensez à faire fonctionner la hotte quand vous cuisinez, actionnez le ventilateur de la salle de bain, asséchez immédiatement tous les dégâts d’eau. Au besoin, vous pouvez avoir recours à un déshumidificateur.

Le choix de vos matériaux pour rénover ou décorer est également important. Assurez-vous de choisir des peintures, solvants, colles et vernis à faible teneur en composés organiques volatils. Pendant les rénovations, tentez de réduire au maximum la poussière générée en travaillant à l’extérieur dans la mesure du possible.

Veillez également à entretenir vos appareils de ventilation. La poussière et les débris ont tôt fait de s’y accumuler et cela pollue l’air intérieur. Un entretien régulier de ce type d’appareil est fortement recommandé.

Ce conseil peut sembler simpliste, mais faites le ménage régulièrement. Vous pouvez sensiblement améliorer la qualité de votre air intérieur en éliminant la poussière, les allergènes et les contaminants en passant régulièrement un aspirateur muni d’un filtre Hepa (haute efficacité pour les particules fines).

Si vous avez le moindre doute sur la qualité de votre air intérieur, n’hésitez pas à appeler des inspecteurs en bâtiments. Ils pourront vous donner l’heure juste sur la situation et vous suggérer les meilleures solutions pour remédier à vos problèmes de qualité d’air.